Témoignages
Simon Charmette et Thibault Kibler – Fondateurs de Atypique
Quand et pourquoi Atypique nous a sollicité
« Nous nous sommes tournés vers la RDI au moment où nous avons eu une croissance de nos ventes et un besoin de faire grandir notre entreprise. C’était une époque charnière car nous ne pouvions pas à la fois faire grandir l’entreprise et gérer les opérations de tous les jours. Le prêt RDI nous a permis de recruter le personnel opérationnel qui nous permet aujourd’hui de nous concentrer sur la croissance de l’entreprise. »
Ce dont a bénéficié Atypique
« L’aide RDI a permis de financer les premiers salariés, que nous avons immédiatement pu prendre en CDI. Nous avons pu avoir accès à du personnel plus qualifié et des personnes plus engagées grâce à cela. L’accompagnement de RDI commence par la candidature ! Elle est poussée et nous a demander de retravailler sur la stratégie. C’était un exercice très intéressant dont nous voyons encore les fruits aujourd’hui. Plusieurs mois après le comité de sélection, certaines remarques ou conseils des membres du comité continuent à nous aiguiller pour le cap que nous choisissons pour Atypique ! »
Rosa TARIVERDOVA – Fondatrice de la Librairie à soi.e
Jean-Noël VERNAY – Fondateur du Bœuf à Carreaux
Il vend aux particuliers, en direct de la viande de qualité au juste prix via son site internet. Le Bœuf parce qu’il est le symbole des produits carnés et À Carreaux pour la nappe à carreaux rouges et blancs de nos bouchons lyonnais symboles de la capitale de la gastronomie : de bons produits bien cuisinés dans la simplicité et dans la convivialité autour d’une bonne table.
La crise du Covid-19 a eu raison de beaucoup d’entreprises, notamment les plus jeunes. Avant de répondre Jean-Noël m’a fait part qu’avant la crise le rythme était plutôt calme et puis tout a « explosé » d’après ses mots pendant le confinement.
Comment avez-vous appréhendé l’annonce du gouvernement avec la période de confinement et la fermeture des commerces ?
Je savais que je n’allais pas être touché, au contraire, j’ai vu des opportunités.
J’étais confiant même si je savais qu’il allait falloir que je change certains choses dans ma manière de travailler et de livrer. Néanmoins j’avais confiance dans mon organisation. Je pensais plus à la manière dont j’allais rassurer mes clients.
Comment avez-vous adapté votre offre commerciale avec les règles sanitaires en vigueur ?
J’ai été très actif sur les réseaux sociaux (Facebook et LinkedIn), j’ai également fait appel à mon réseau : mes proches, ma famille. Cela a permis de faire comprendre aux gens ce que signifiait d’être une boucherie en circuit court et donc d’attirer de nouveaux clients.
J’ai également dû rassurer mes clients avec la mise en place de procédure et de geste barrière. Je me suis équipé d’une visière imprimée par une imprimante 3D lorsque les masques n’étaient pas encore recommandés par le gouvernement.
J’ai mis en place le paiement par carte bancaire en mettant à disposition mon RIB.
J’ai été agréablement surpris par les clients, qui ont joué le jeu malgré la situation et je n’ai eu aucun problème de non-paiement.
J’ai également assuré des livraisons solidaires pour les personnes âgées qui ne pouvaient se déplacer. D’habitude le montant minium pour que je livre doit être de 40€ mais pour cette période j’ai fait sauter ce dernier.
Avez-vous eu des difficultés avec des fournisseurs ?
Non au contraire, étant donné que mes fournisseurs sont pour beaucoup du Pilat, ils ne fonctionnent qu’en local et avec la fermeture des écoles et des cantines, ils ont perdu des marchés. J’étais donc là pour acheter leur viande, ils ont donc pu écouler leurs marchandises.
Je ne négocie pas les prix avec eux et j’ajuste ma marge après tout en gardant un bon rapport qualité-prix. Tous mes fournisseurs sont à moins de 100 kms.
Avez-vous perçu des changements dans votre clientèle, dans leurs consommations ? Avez-vous eu moins de monde ?
J’ai eu beaucoup de nouveaux clients pendant ce confinement. Beaucoup pensaient que mes produits étaient plus cher qu’en grande surface. Ils ont pu se rendre compte que ce n’était pas vrai et certains m’ont confié qu’ils n’iront plus là-bas pour acheter leur viande. Il faut dire que la livraison à domicile facilite ce changement car cela rassure les personnes de rester chez elles au lieu d’aller en boutique.
Cependant, je sais très bien que certains vont reprendre leurs habitudes de consommation d’avant le confinement.
Comment vous sentez-vous après cette période très spéciale ?
J’ai eu un coup de mou au milieu du confinement : j’effectuais 100 livraisons par semaine alors qu’habituellement, je suis sur un rythme de 40 livraisons par semaines.
Cependant, j’ai beaucoup d’espoir sur l’avenir, surtout professionnel. Cela ne fait qu’un an que j’ai ouvert et je suis très content de ce que je fais et des chiffres que je sors. Je reste néanmoins conscient que ces chiffres sont exceptionnels.
Je suis également rebooster dans la logique de circuit court et je compte dessus pour trouver d’autres marchés. Par exemple, j’ai été contacté par une maison de retraite qui souhaite proposer des produits plus qualitatifs sans intermédiaire, avec un prix compétitif.
Pour la deuxième année de fonctionnement, je souhaite développer mon offre auprès des collectivités et des restaurants.
Philippe ALBANEL – Fondateur d’Entour’âge Solidaire
L’idée a émergé en 2016 après une conférence sur l’isolement des personnes âgées et à la suite de cette conférence j’ai eu envie d’aller plus loin en créant l’association Entour’âge Solidaire mais c’est réellement à partir de fin 2018 que l’association a commencé à être opérationnelle. Pour cela j’ai pu m’appuyer sur mon expérience dans le milieu de la gérontologie et surtout j’ai pu grâce à ma structure d’aide à domicile recruter une personne, Pauline Christiaens, qui a pu prendre plus d’un mi-temps sur son temps de travail pour le développement d’Entour’âge Solidaire.
Aujourd’hui, l’association propose entre 1 à 2 fois par semaine des activités intergénérationnelles basées sur le partage de talents des habitants du quartier de la Croix-Rousse et Caluire. Ça peut être par exemple Yvette notre pro du tricot qui organise un atelier tricot ou encore Nabila originaire d’Algérie qui organise un atelier pour nous faire découvrir son pays d’origine et nous faire déguster des plats typiques de chez elle. Nous mettons également en place des soutiens ponctuels à domicile pour des personnes âgées traversant une période compliquée (perte d’un proche, déménagement, accident de vie…) et nous avons des bénévoles qui passent les voir à leur domicile pour les aider à remonter le moral.
Comment avez-vous appréhendé la période de confinement vis-à-vis de vos bénéficiaires ?
Ce fut très violent pour les personnes âgées, elles ont été isolés très vite et cela peut mener à d’importants syndromes de glissement. Nous ne savions pas comment nous allions pouvoir leur apporter notre aide.
Ce fut difficile de continuer notre activité car l’essentiel de notre activité se fait par des rencontres physiques, nous avons dû effectuer un « service minimum » : uniquement via des contacts téléphoniques alors que le lien physique est très important pour nos bénéficiaires.
Comment vous êtes-vous adapté avec les règles sanitaires en vigueur ?
Grâce à nos 150 bénévoles du quartier qui nous ont rejoints, nous avons pu proposer des courses pour les personnes âgées et réaliser des appels de convivialité. Même si cela ne remplace pas le lien physique cela a permis néanmoins de garder le lien et d’aider les personnes âgées à traverser cette période compliquée.
Comment vont les personnes âgées que vous accompagnez ?
Beaucoup ont été déprimés pendant la période de confinement, elles vont mieux maintenant. Cependant je suis inquiet sur leur futur car certaines personnes ont été énormément impactés du fait de leur isolement.
Comment imaginez-vous la suite de vos activités avec le risque d’un retour au confinement ?
Il va falloir que nous ayons bien en tête la raison d’être d’Entour’âge Solidaire et que nous continuons à assurer un fort ancrage dans le quartier de Croix-Rousse/Caluire. Nous devons également adapter notre communication et donner plus de sens dans le futur projet que nous menons : Chez Daddy – Café intergénérationnel.
Nous comptons beaucoup sur notre réseau de bénévoles et de partenaires, ce sont deux forces indispensables et elles ils nous permettent d’élargir nos fonctionnalités. De plus le réseau familial est aujourd’hui moins présent pour de multiples raisons, les bénévoles deviennent très importants pour nos bénéficiaires.
Le point positif du confinement a été l’avènement d’un esprit de solidarité de proximité qui marche. Nous avons pu également identifier des personnes fragiles et vulnérables qui ont été orientés vers l’association par les services sociaux.
Il faudra néanmoins être vigilant, j’ai peur qu’après la période Covid, ces élans de solidarité disparaissent. Je pense qu’on doit matérialiser cette solidarité via des lieux physiques et repenser notre société vis-à-vis des personnes âgées.
Portrait
Selma Lazreq et Marie-Line Margier ont créé La Popote Compagnie en 2017 avec pour ambition de transformer la junk food en nourriture saine. Elles ont créé le concept de ludo-nutrition® : des produits sains dans des formats ludiques, qui plaisent aux enfants. La gamme phare est la Popote minute qui permet de préparer en 8 min à la poêle des boulettes, saucisses et nuggets « nutri-score A » composés de viande et de légumes. Les produits sont sans additif ni conservateur. Fabriqués en Ardèche, ils sont confectionnés à partir d’ingrédients de qualité : les légumes sont biologiques et la viande est certifiée.
La Popote Compagnie est aujourd’hui en plein développement. Elle est notamment référencée dans les principales enseignes de la grande distribution et de nouvelles gammes sont à l’étude.
Selma Lazreq et Marie-Line Margier ont été financées par Rhône Développement Initiative. La Popote Compagnie est labellisée Start-Up & Go.
Portrait
Brigitte GERLAND, alias Bridget, éternelle artiste a ouvert en 2016 la première école de « Chair Dance », une danse inspirée des cabarets se pratiquant autour et avec une chaise. Après avoir donné des cours pendant 3 ans dans l’école de Pole Dance de sa sœur jumelle, elle décide, devant leur succès, de voler de ses propres ailes.
Pour Bridget, la Chair Dance est un moyen de prendre confiance en soi, tout en se musclant. Réservée aux femmes seulement, l’école Chair Follies, est un endroit discret où différents ateliers autour de la chaise sont proposés : yoga, fitness, danse, acrobaties…
La philosophie de l’école ? C’est un endroit où l’on peut réaliser ses rêves et ses envies avec la chaise comme fil conducteur
Créer un projet dans un territoire rural devient possible
AU PETIT BONHEUR DES CHAMPS
Cette petite coopérative portée par 11 producteurs de 7 fermes différentes propose des produits de qualité, bio, locaux et issus de fermes à taille humaine. Les agriculteurs assurent les permanences du magasin, situé à Brindas (ouest lyonnais), pour vendre leurs propres produits mais aussi ceux d’autres producteurs respectant une charte qualité exigeante. Le magasin offre alors aux consommateurs le meilleur de la région : fruits et légumes, viandes, fromages et mêmes sorbets ! Dans le métier depuis 30 ans ou issus de parcours originaux, chacun a pu trouver sa place dans ce projet financé, en partie, par un prêt d’honneur de RDI.
Portrait
L’ALTER’HOSTEL
L’Alter’hostel, auberge participative et éco-responsable a ouvert ses portes en avril dernier dans le 9ème arrondissement de Lyon. Une première en France, l’auberge propose aux voyageurs de s’impliquer dans la vie locale tout en réduisant leur empreinte écologique. Comment ? En proposant un lieu ouvert à tous et en encourageant leurs clients à donner un coup de main aux initiatives locales (comme les Resto du cœur ou le théâtre du coin par exemple). De plus, l’auberge se veut la plus écologique possible : location de vélos, compost, toilettes sèches et captation de l’eau de pluie.
Notre philosophie ?
Protéger l’environnement, renforcer le lien social pour permettre aux voyageurs de vivre une expérience de voyage complètement différente.
Portrait
LA SUPER HALLE
La Super Halle, initiée par des producteurs et par GRAP (Groupement Régional Alimentaire de Proximité), est une société coopérative qui regroupe 3 activités : un magasin de producteurs en vente directe, une épicerie de produits bio et un restaurant traiteur. L’emphase est mise sur le bio et le local, le soutien de l’agriculture paysanne et la réduction des déchets. De plus, des conférences et des ateliers sont organisés régulièrement pour sensibiliser la population à une autre consommation.
À la Super Halle, en plus des produits bio et locaux, vous allez trouver une large gamme de produits en vrac et de bons petits plats cuisinés sur place tous les jours, le tout dans une ambiance conviviale !
Notre philosophie ?
Quand on replace l’humain au cœur du projet, une autre consommation est possible !
Développer ses projets devient simple avec RDI
LES CITÉS D’OR
C’est en partant du triste constat d’un décrochage scolaire et social massif que l’association Les Cités d’Or est née en 2007. Les créateurs Karim et Sandy Mahmoud-Vintam sont convaincus que chacun, quel que soit son parcours, peut être acteur de sa vie et de la société. Leur mouvement d’éducation populaire est basé sur un accompagnement individuel et un accompagnement collectif à travers des ateliers et des projets. Durant plusieurs mois, les bénéficiaires des Cité d’Or exploreront quelques compétences humaines et civiques fondamentales (argumenter, s’informer, tisser du lien, s’accepter, comprendre son environnement). RDI est intervenu en 2015, au moment du développement de la structure, notamment avec deux nouvelles embauches pour professionnaliser leur cause, reconnue d’intérêt général depuis 2013.
Multiplier ses envies !
Ils étaient deux au départ, en 2012, ils sont maintenant une quinzaine à travailler dans ce bar-restaurant conceptuel du quartier de la Guillotière pour le plaisir des clients qui viennent ici manger de la cuisine du marché à faire soi-même et écouter une programmation artistique méticuleusement élaborée. Louana Erigoni et Arnaud Delhaye, les deux fondateurs, se sont rencontrés lorsqu’ils étaient tous deux responsables d’un site touristique outdoor. Le succès de leur collaboration sur la mise en place d’événements qu’ils y organisent les poussent à ouvrir le Livestation grâce à un prêt NACRE qui fut la première étape du projet. Ce lieu de vie propose en plus d’une offre restau du matin au soir, des événements souhaitant rassembler, et créer du lien social au travers d’ateliers DIY, concerts, expositions ou soirées jeux vidéos.
Une aide pour se lancer après les études
Les risques environnementaux et technologiques, Camille Di Rocco et Matthieu Dubuis les connaissent sur le bout des doigts. C’est pourquoi, après leur Master spécialisé dans la gestion du risque, ils ont décidé d’en faire leur métier en créant leur propre bureau d’étude Have a Plan. À travers l’information, la prévention, la protection et la gestion des crises, ils peuvent ainsi travailler sur les risques liés aux inondations, menaces terroristes ou encore canicules. Après un prêt d’honneur accordé par RDI ainsi qu’une garantie FGIF et une subvention CAP’JEUNES, pour les demandeurs d’emploi de moins de 26 ans, Camille et Matthieu ont pu ouvrir leur entreprise dans les locaux de la Coursive d’Entreprises à Saint-Fons.
Un sérieux coup de pouce pour la création et le développement de notre projet !
LA KA’FETES Ô MOMES
La Ka’fêtes Ô Mômes, c’est le projet de quatre parents pour répondre au besoin de lien social, interculturel et intergénérationnel de leur quartier du 4ème arrondissement, tout en créant leurs propres emplois. Depuis 2009, nous proposons aux parents, enfants et personnes âgées de se rencontrer et d’échanger via une kafet’ familiale, une garderie périscolaire, l’animation d’ateliers et de réunions.
Grâce aux outils de projection proposés par RDI, nous avons pu établir ensemble notre modèle économique. Le contrat d’apport associatif nous a également permis de compléter nos fonds pour démarrer notre activité. En 2012, avec la croissance de notre activité et le recrutement associé, notre modèle de gouvernance, d’organisation et d’autofinancement n’était plus adapté. Le consultant DLA nous a aidé à définir une réorganisation interne et à restaurer notre viabilité économique via la création d’activité complémentaire. Aujourd’hui, notre équipe est soudée et les membres du CA sont bien présents. Nous pouvons nous consacrer au développement de nouveaux projets ! Se félicite Karine Maurer, membre fondatrice et directrice.
Une aide pour les groupements coopératifs !
GRAP (Groupement Régional Alimentaire de Proximité)
Créée fin 2012, GRAP est un groupement coopératif d’entrepreneurs rhônalpins agissant dans le domaine de l’alimentation biologique et locale et mutualisant entre eux des services support, des approvisionnements, des moyens financiers et une stratégie commune de développement. GRAP regroupe à ce jour : cinq épiceries-supérettes, un magasin de producteurs, deux restaurants-traiteurs, deux boulangers, une structure de distribution de paniers, un agent commercial en vins bio & nature, et une activité d’import de produits bio méditerranéens. RDI est intervenu en mobilisant le FRIS à hauteur de 20 000 €, ainsi qu’une garantie France Active Garantie sur le prêt bancaire de la Nef.
Entreprendre à 25 ans, c’est possible
BIODEGR’AD
Avec une expérience professionnelle restreinte et un apport financier limité, Tanguy BARD DE COUTANCE, Emeric MOUILLOT et Guillaume PARIS DE BOLLARDIERE, ont créé, à 24 et 25 ans, la première régie publicitaire de supports éphémères de clean tag, un concept qui consiste à appliquer un jet d’eau haute pression sur un pochoir représentant le logo d’une enseigne, d’une marque ou d’une institution posé au sol et jouer sur le contraste propre/sale. Ce modèle, inédit dans le domaine du clean tag, repose sur la construction de partenariats en amont avec des sociétés d’exploitation de réseau de transports, des collectivités, des sociétés d’aires d’autoroute ou de gestion de parkings urbains, et consiste à proposer aux clients annonceurs des espaces publicitaires au sol négociés et définis à l’avance, dans plusieurs lieux et simultanément, afin de pouvoir mettre en place des campagnes propres et à grande échelle. Les trois associés fondateurs, actuellement hébergés au sein de l’incubateur d’entreprise de l’Université Lyon 3, ont bénéficié d’un prêt d’honneur innovation INOVIZI de 48 000 € associé à un financement bancaire de même montant. Aujourd’hui, BIODEGR’AD est en cours d’implantation à Paris, Marseille, Lille, Metz, Nantes et Bordeaux. Plusieurs recrutements sont en cours, ce qui représentera un effectif de 8 collaborateurs d’ici fin 2014.